La glycémie, taux de glucose dans le sang, se situe chez l’individu en bonne santé entre 0,8 et 1,15 gramme par litre…Durant la journée, elle varie en fonction des repas, de leur structure et des aliments qui les composent.
Réguler sa glycémie est donc essentiel d’une part pour vos organes et vos cellules qui ont besoin de sucres pour bien fonctionner, mais également parce qu’un dérèglement prolongé peut avoir des conséquences importantes sur la sécrétion des hormones qui régulent la glycémie et générer des risques importants de développement du diabète.
Aussi, quels en sont les mécanismes?
Comment notre alimentation peut-elle nous permettre de réguler notre glycémie ?
La régulation de la glycémie se fait à travers 2 hormones : l’insuline et son opposé
le glucagon, toutes 2 produites par le pancréas.
Dès que la glycémie augmente, la variation est détectée et l’insuline est libérée. Elle agit sur le foie, qui stocke alors le glucose sous forme de glycogène (réserve de sucre mobilisable rapidement), sur le tissu adipeux en favorisant le stockage de l’énergie excédentaire sous forme de graisse (lipogénèse), et augmente la consommation de glucose par toutes les cellules de l’organisme. La glycémie revient alors à sa valeur normale.
On comprend donc aisément que manger trop « sucré » (en réalité trop de glucides) produit des sécrétions d’insuline responsable du stockage des graisses et de l’augmentation de votre poids !
En cas d’ hypoglycémie (baisse du taux de sucre dans le sang)…notamment si les apports alimentaires sont (volontairement ou non) inférieurs aux dépenses, le pancréas produit du glucagon. Celui-ci va limiter l’utilisation du glucose comme substrat énergétique afin de le préserver pour les cellules très dépendantes en sucres (notamment les neurones et les hématies). Il va ensuite puiser dans les réserves de glycogène (350 à 400g dont environ 250 g au niveau du muscle et 150 g au niveau du foie) et parallèlement détruire des cellules graisseuses et du muscle pour produire du sucre.
Ariane, diététicienne Article posté le: 4 octobre 2011 par: Ariane, diététicienne
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